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Protocole sanitaire Covid-19 dans les écoles : les enseignants en grève !

C’est désormais acté, les trois quarts des enseignants de l’école primaire sont désormais en grève, d’après le syndicat SNUIPP-FSU. Pourtant, depuis 2008, tous les élèves inscrits en école primaire doivent pouvoir être accueillis gratuitement, même si la classe est fermée. Qu’en est-il des cas de pandémie où les protocoles sanitaires poussent les instituteurs à la grève ? C’est une bonne question !

Les enseignants en grève

La grève des enseignants s’annonce historique, ils dénoncent la mauvaise gestion de la pandémie due au Covid-19, en particulier la succession des protocoles mis en place dans les établissements scolaires. Ce sont près de 75% des enseignants de l’école primaire qui expriment désormais leur mécontentement en stoppant toute activité professionnelle. Le Snuipp-FSU, premier syndicat de l’école primaire, prévoit la fermeture d’au moins 50% des écoles de France.

Comment pallier au manque à gagner pour les parents qui ne peuvent se permettre de louper une journée de travail ? Jouer au loto ? Au casino ? Se lancer dans le trading avec Saxo banque ? Rien de tout ça ! Heureusement, les parents qui veulent quand même envoyer leurs enfants à l’école pourront compter sur le « service minimum d’accueil ». Mis en place en 2008, ce service assure aux élèves d’être accueillis gratuitement même si la classe est fermée. Un service assuré par la commune lorsque le nombre d’enseignants grévistes dépasse le quart de l’effectif scolaire.

Un service minimum d’accueil perturbé malgré tout

Sur le papier, ce service est une aubaine pour tout le monde. Sa mise en place était déjà saluée à l’époque et a rendu bien des services aux parents dans le besoin depuis 2008. Dans les faits, c’est une autre paire de manches à mettre en place. Car de leur côté, les mairies ont elles aussi du pain sur la planche avec toute la mobilisation qu’impose la pandémie aux services administratifs tout en palliant aux absences des gens contaminés.

Par exemple, la ville de Châtillon située dans les Hauts-de-Seine dit ne pas être en mesure d’accueillir les enfants touchés par les fermetures de classes. D’autres municipalités se donnent le droit de trier les parents par ordre de priorité, en faisant passer d’abord le personnel de santé, dans l’Hérault ou le Loiret, par exemple. Ainsi, les gymnases, salles polyvalentes et salles de classes d’autres écoles sont réquisitionnés afin d’accueillir le plus d’enfants possible. Les communes mettent les bouchées doubles et font le maximum pour que l’impact sur le quotidien des écoliers et le rythme d’apprentissage soient impactés au minimum.

Dans la plupart des autres communes, les places sont aussi très chères et il convient d’anticiper en inscrivant son enfant au préalable par mail auprès des mairies concernées. C’est tout le service d’éducation qui se retrouve mis à mal et dans l’urgence suite aux dernières décisions gouvernementales quant au protocole sanitaire, qui peut encore évoluer dans les heures qui viennent. En espérant que cette nouvelle vague passe et que les cours reprennent bientôt de manière à peu près normale et que personne ne soit lésé par cette mauvaise période insufflée par la pandémie de Covid-19.

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