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Pourquoi Réduire Mes Objectifs Pour Augmenter Ma Confiance En Moi Et Sortir De La Boulimie ?

Le manque de confiance en soi est une des grandes causes de la boulimie. Apprendre à augmenter sa confiance en soi permet de réduire le besoin de faire des crises de boulimie. Nous allons voir ici un élément fondamental pour augmenter votre confiance en vous : celui de réduire vos objectifs.

Vous avez peut-être remarqué que parfois vous voulez faire certaines choses, et comme vous n’y arrivez pas, vous vous découragez, vous laissez tomber et vous vous sentez nul ? Par exemple, vous vous dites « c’est bon aujourd’hui je finis mon dossier, comme ça ce sera une bonne chose de faite ». Et à la fin de la journée, vous vous rendez compte que vous n’avez pas réussi à le finir, voire même vous n’avez fait que la moitié. Ou alors vous vous dites « à partir de demain, je ne mange que des bonnes choses pour ma santé, et je ne fais plus de crises de boulimie ». Et le lendemain vous n’avez pas réussi à manger que des aliments sains et vous avez fait une crise ou deux. Et vous désespérez, vous vous en voulez et vous vous sentez incapable de rien.

En fait, c’est tout à fait naturel de penser ça. Enfin pas de penser que vous êtes nul et incapable de rien, mais de vous décourager et de vous de ressentir des émotions négatives. En fait, il faut savoir que l’être humain est naturellement fait pour apprécier la réussite et vivre les échecs de façon désagréable. Personne n’apprécie vraiment les échecs. Certains, comme moi, pensent que cela les rend plus forts. Mais au fond, on préférerait 100 fois plus réussir. Ca nous apporte beaucoup plus de satisfaction. Et ça augmente fortement notre confiance en soi car on est fier de soi.

Au contraire, les échecs ont tendance à nous renvoyer une image plus négative de nous-même, car on a fait quelque chose qui nous a empêché de réussir. Du coup, on est pas du tout fier de soi.

En plus, dans notre société, du moins la société française, on nous a inculqué l’échec comme quelque chose de négatif qui n’est pas bien. L’échec est très mal vu et il faudrait toujours réussi. Je trouve ça idiot car l’échec nous apprend beaucoup et nous permet de grandir. Mais notre éducation nous a appris le contraire.

Vous allez me dire, oui mais quel est le rapport avec réduire ses objectifs? Et bien, je vais vous expliquer. Une grande partie des échecs que nous vivons provient du fait que nous nous fixons des objectifs trop élevés. Nous pensons être capable de faire certaines choses, mais en réalité nous oublions de nombreux facteurs. Reprenons les exemples précédents. Nous voulions finir le dossier en une journée. Mais nous avions peut-être oublié qu’il fallait faire des recherches sur certains sujets et que ces recherches prenaient du tout. Ou bien, nous pensions pouvoir écrire 15 pages en une journée mais notre capacité physique et mentale nous rendent incapable d’écrire autant en si peu de temps. Pour l’exemple de l’alimentation, nous pensions manger sainement sans faire de crise, mais nous avons oublié que nous étions boulimique et que la boulimie n’est pas une question de volonté mais que c’est beaucoup plus complexe que ça. Ou alors, nous avons  oublié que nous avions un repas avec notre famille est qu’il est plus difficile de choisir ce que l’on mange. Bref, nous oublions parfois de nombreux facteurs qui vont influencer les résultats.

Je pourrais vous en sortir des quantités d’exemples comme ceux-là. Moi-même j’étais autrefois une experte dans les objectifs élevés et même surréalistes. Je me fixais des objectifs et bizarrement je n’arrivais jamais à les atteindre. Avec le recul, j’ai compris que non seulement je me fixais des objectifs trop élevés, mais en plus je m’en fixais beaucoup trop. Il m’arrive encore parfois de me fixer des objectifs trop élevés. En fait, j’ai surtout tendance à me dire que je vais faire tel ou tel chose dans la journée, et à la fin je me rends compte que je n’ai pas réussi à tout faire, pourquoi? Tout simplement parce que je n’ai pas estimé le temps pour chaque chose et que je voulais trop en faire. Mais je ne culpabilise plus comme avant. J’ai appris à être moins exigeante avec moi même, et à faire surtout de mon mieux.

Et oui, les personnes boulimiques sont très perfectionnistes. Et du coup, elles sont beaucoup plus exigeantes avec elles-mêmes que la grande majorité des gens. Et exigence est synonyme d’objectifs trop élevés. Tout cela ne fait que diminuer de plus en plus le manque de confiance en soi. Car à chacun de ces échec, nous perdons un peu de confiance en nous. Et moins nous avons confiance en nous, plus nous nous dévalorisons et nous ressentons le besoin de faire des crises de boulimie.

Et puis, si vous y regardez de plus près, vous pouvez vous apercevoir que notre société française, pour ceux qui sont en France, ne nous aide pas du tout. A l’école, de nombreux professeurs mettent la barre très haute pour les élèves. Soit disant pour les booster et pour qu’ils donnent le meilleur d’eux-même. J’ai aidé une élève en CM2 à relever son niveau en Maths. Mais en fait, j’ai surtout travaillé la confiance en soi avec elle. Car je me suis rendue compte que son institutrice lui demandait de faire des exercices très difficiles, même moi j’avais du mal, et elle lui mettait des appréciations peu agréables si elle n’avait pas un sans faute. Rien de tel que pour mettre à plat la confiance en soi d’un enfant.

De même, j’ai fait deux années de classes préparatoires et je peux vous dire que j’y suis entrée en ayant confiance en moi dans les études et je suis ressortie de là avec une confiance réduite à zéro. Forcément, on nous conditionnait à être des machines et à travailler difficilement et tout le temps qu’on ne dort pas. Si ça, ce n’est pas fixer des objectifs élevés, je me demande ce que c’est ! Il est où l’être humain dans tout ça?

De nombreux emplois et entreprises fonctionnent de la même façon. On en demande beaucoup trop aux employés et ceux-ci sont sans cesse débordés, dans le stress et en échec quand ils n’arrivent pas à tout faire.

Notre objectif va être d’éviter le plus possible d’être en situation d’échec. Nous allons chercher à réussir le plus souvent possible. Et pour cela, il va falloir que vous appreniez à vous fixer de nouveaux objectifs beaucoup plus abordables.

Pour commencer et apprendre tout ce mécanisme, je vais vous demander de vous fixer un objectif vraiment très accessible. Même si ça vous semble trop facile, c’est encore mieux. A vous de choisir celui qui vous tient le plus à coeur. Par exemple, au lieu de vous dire qu’aujourd’hui vous allez faire les courses, trier vos papiers administratifs, faire le ménage, finir votre travail, téléphoner à vos parents et faire la vaisselle, focalisez vous sur les deux tâches les plus importantes. Par exemple, vous pouvez choisir de trier vos papiers et de faire votre ménage. Ou alors, au lieu de vous dire que vous allez aller à la salle de sport 4 fois par semaine, donnez-vous l’objectif d’y aller une fois par semaine. Ou alors vous pouvez-vous dire, au lieu de résister aux crises de boulimie, essayez de ne pas céder tout de suite, mais de résister pendant 10 minutes avant de manger.

Même si cela, vous semble trop peu, c’est tant mieux. N’oubliez pas ce que vous recherchez avant tout : réussir. Plus l’objectif est facile à réaliser, plus vous allez réussir. Et plus vous serez fier de vous. Donc focalisez-vous sur ces objectifs dans un premier temps. Et dès que vous réussissez à les atteindre, félicitez-vous, dites-vous « je suis très fière de toi ! » et appréciez ce moment de réussite. Ce sont des petites choses comme ça qui augmenteront votre confiance en vous. Plus vous allez en faire, et plus vous allez réussir et augmenter votre confiance en vous.

S’il vous reste du temps ou de la motivation pour faire d’autres choses, comme aller une deuxième fois à la salle de sport ou appeler votre mère, c’est tant mieux. Ce n’est pas votre objectif prioritaire, mais cela vous rendra encore plus fier de vous. Et quel bonheur que d’être fier de soi, n’est-ce pas?

Ensuite, vous pouvez augmenter un petit peu vos objectifs, si vous penser que vous en êtes largement capable. Mais n’oubliez pas, plus ils seront accessibles, plus vous aurez de chances de réussir.

Et si jamais vous échouez, dites-vous que ce n’est pas grave. Essayez de comprendre pourquoi vous avez échoué et dites-vous que le principal est que vous ayez fait de votre mieux. Et vous pouvez être fiers d’avoir fait de votre mieux.

Si vous souhaitez aller un peu plus loin dans la guérison de la boulimie, n’hésitez pas à vous inscrire pour recevoir gratuitement le programme « les étapes clés de réussite pour guérir de la boulimie ». Dans ce programme, je vous raconte mon histoire, comment j’ai fait pour me sortir de la boulimie et je vous dévoile les 6 principales clés à connaître et à améliorer pour que vous poussiez commencer votre véritable guérison. Pour cela, je vous demande juste d’inscrire votre prénom et votre email à droite de cet article et je vous envoie le tout par mail, sur 8 jours.

Courage pour votre guérison, vous allez y arriver, je crois fort en vous et vous le méritez grandement

Cet article fait partie du carnaval d’articles que j’organise le 15 de chaque mois sur le thème de la confiance en soi. Vous pouvez donc regarder les articles suivants qui vous donneront également de nombreux conseils sur la confiance en soi :

Magali Le Roux du blog Sortir de la boulimie > Pourquoi réduire mes objectif pour augmenter ma confiance en moi et sortir de la boulimie ?

Renata du blog Les images 2 renata >  Comment y arriver

Enzo du blog Ex-Timide > 10 clés pour avoir confiance en soi

Anthony Paspa du blog S’il suffisait d’aimer > Le couple influe-t-il sur la confiance en soi ? (« Qu’est-ce que t’es belle »- Lavoine/Ringer)

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