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Pendant / Après ma boulimie ( Partie 2 sur 3 )

Dans 2 ème partie de la série de vidéos sur avant / après ma boulimie, je vous partage d’autres éléments de ma vie qui ont changé depuis que je suis guéri de la boulimie.

Bonjour et bienvenue sur sortir de la boulimie.com. Ici Magali LE ROUX, ancienne boulimique pendant 8 ans et bientôt diplômée en psychothérapie.

Dans cette vidéo, je voudrais vous expliquer un petit peu ce qui a changé dans ma vie depuis que je suis guérie. Je vais vous montrer la comparaison entre aujourd’hui (où je suis guérie de la boulimie) et quand j’étais dans la boulimie (surtout au début de ma boulimie, quand j’étais vraiment dedans). Je vais vous montrer mes évolutions.

Cette vidéo sera en 3 parties parce que je préfère faire des vidéos courtes. Vous pourrez voir dans la première partie que je vous donne quelques éléments, puis d’autres dans la deuxième et la troisième partie dont je vous mets les liens juste en dessous (comme ça vous avez accès aux 3 parties).

Guérie de la boulimie, je respecte plus mes besoins

Je respecte plus mes besoins, par exemple avant je culpabilisais si je disais « non » à quelqu’un. Je disais que je voulais sortir et si finalement au dernier moment je voulais annuler parce que je n’avais plus envie : je culpabilisais et des fois je me forçais. Je ne me sentais pas bien et finalement ça me faisait faire des crises… Aujourd’hui je respecte plus mes besoins, si je n’ai pas envie de voir quelqu’un je ne vais pas le voir. Si ça le dérange ça ne me regarde pas, c’est peut-être lui qui a du mal avec les imprévus… Mais moi je respecte plus mes besoins et si je n’ai pas envie de faire quelque chose… Je sais que des fois quand je vois un peu trop de monde j’ai besoin de prendre du recul. Je respecte plus mes besoins, pas seulement au niveau des gens mais aussi au niveau alimentaire et en tout en général.

J’ai choisi un métier, une activité professionnelle qui me permet de me sentir bien parce que je connais plus mes besoins qu’avant. Avant je subissais, j’acceptais parce que « Il fallait faire comme ça… ». Maintenant je me dis : « Est-ce que c’est bon pour moi ? Est-ce que ce n’est pas bon ? ». Si je sens que ce n’est pas bon j’essaie de trouver autre chose. Si je sens que c’est bon pour moi : c’est bon pour moi. Je respecte plus mes besoins et c’est quelque chose qui est très fort, une belle évolution.

Guéri de la boulimie, j’ai moins peur du jugement et du regard des autres

J’ai moins peur du jugement des autres aujourd’hui, globalement je n’ai pas peur du regard des autres ou qu’on puisse me dire un truc sur mon corps. Je sais ce que je vaux, je sais que j’aime bien mon corps : je m’aime tout court ! Avant c’était trop dur d’accepter les critiques que les gens pouvaient faire, surtout si c’était sur mon corps : c’était trop dur. Aujourd’hui je m’en fous : je ne peux pas plaire à tout le monde et je ne plais pas à tout le monde. Je prends moins les critiques pour moi, j’ai moins peur qu’on me juge. Je sais ce que je vaux et le principal c’est que moi je m’aime, que moi je me sente capable de faire des choses… Si les autres ne pensent pas pareil, c’est leur avis mais ce n’est pas le mien. J’ai vraiment moins peur du jugement et du regard de l’autre.

C’est lié aussi à la confiance en soi, j’ai beaucoup plus confiance en moi globalement. Mine de rien, les crises et la boulimie sont toujours des échecs : à chaque fois qu’on fait des crises on le ressent comme un échec (surtout moi au début de ma boulimie). J’étais beaucoup en échec : je n’arrivais pas à atteindre mes objectifs de régime et ça fait perdre confiance en soi. J’ai beaucoup plus confiance en moi et je sais que je suis capable de faire des choses. Je me sens mieux, avoir plus de confiance en moi me permet de me sentir mieux et d’avoir moins d’émotions négatives.

Guéri de la boulimie, je ressens, accepte et exprime plus mes émotions

Il y a un autre élément important par rapport à avant : j’étais beaucoup dans le mental. Par exemple je niais mes émotions négatives en me disant qu’il ne fallait pas que je pleure, qu’il ne fallait pas que je sois en colère, que ce n’était pas bien ou pas normal d’avoir peur… Je me persuadais que je n’avais pas peur et je n’étais pas dans mes émotions. Je n’acceptais pas mes émotions, je ne les reconnaissais pas. J’étais vraiment dans le mental, dans ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut pas faire. J’étais comme ça, aujourd’hui je suis plus dans mon corps. Je sais que je ressens mieux quand quelque chose ne va pas. Avant il fallait bien que j’extériorise mes émotions et je le faisais avec des crises.

Si vous voulez un peu plus de détails vous pouvez regarder mes autres vidéos où je parle justement des émotions. Les crises sont vraiment liées au fait d’avoir du mal à exprimer ses émotions. Aujourd’hui j’arrive mieux à être dans mon corps, je ressens quand j’ai de la colère, quand je suis triste, quand j’ai peur… Ça me permet de savoir quand j’ai peur, et au lieu d’enfouir ma peur comme avant,  aujourd’hui je vais me dire « Ah j’ai peur, qu’est-ce qu’il se passe ? Je ressens de la peur mais de quoi ai-je peur ? ». Ça m’aide à comprendre que je me fixe peut-être des objectifs trop élevés, dans ce cas je vais réduire mes objectifs. Si je suis en colère contre quelqu’un c’est qu’il y a quelque chose, je me dis que j’ai peut-être une blessure en moi et qu’il faut que je la règle. Je ne nie plus, je suis plus dans mon corps. Je suis plus à l’écoute de mon corps et même si j’ai encore beaucoup de progrès à faire (et je sais que je peux encore avancer là-dessus), je suis mieux et ça fait du bien. On se respecte plus, on est plus en contact avec soi-même. C’est vraiment apaisant et c’est important de voir à quel point les émotions permettent d’avancer. Ça change beaucoup de choses dans la vie…

Guéri de la boulimie, je suis quasi toujours de bonne humeur

Une autre chose, avant je me levais souvent de très mauvaise humeur. Si la veille j’avais fais une crise, souvent j’étais de mauvaise humeur le lendemain. Ou alors j’étais souvent de mauvaise humeur, mais au final c’était de la dépression quand c’était dur de vivre la boulimie. C’est un peu comme si on était en dépression, on est souvent dans un état dépressif. Ça m’arrivait très souvent de ne pas être bien, d’être de mauvaise humeur surtout le matin. Depuis que je suis guérie, je crois qu’à peu près 95% du temps si ce n’est pas plus, je me lève de bonne humeur et je me sens bien. Je suis contente et c’est rare que je ne me sente pas bien le matin quand je me réveille. Je ne dis pas que des fois dans la journée il n’y a pas des choses qui font que je me sente moins bien, mais globalement je me sens beaucoup plus positive. Je me sens beaucoup mieux, je suis mieux dans ma vie et mieux dans mon corps donc je suis de bonne humeur. Je suis plus joyeuse et mon entourage le ressent. Le matin c’est très très rare que je me réveille de mauvaise humeur et c’est très agréable. Franchement il y a beaucoup de différence et c’est vraiment génial.

Après c’est à vous de voir mais ça ne peut venir que de vous de guérir de la boulimie. Je peux vous dire à quel point la vie, quand on est guéri, est tellement merveilleuse par rapport à la vie quand on est boulimique. Ce n’est même pas le jour et la nuit, c’est encore plus fort que ça : c’est énorme. Je vous invite vraiment à faire tout ce que vous pouvez pour guérir. Écoutez mes conseils parce que ça vaut vraiment la peine. Même si aujourd’hui vous êtes très mal dans votre vie, peut-être que certaines ou certains d’entre vous ont des envies de suicide ou quoi que ce soit, c’est parce que vous êtes dedans aujourd’hui. Vous avez une vie qui ne vous correspond pas forcément. Je voudrais dire que la vie, quand vous serez guérie, sera merveilleuse. Je ne dis pas que tout est rose et parfait non, mais la vision qu’on a de la vie après avoir vécu tant de difficultés par rapport à la boulimie : tout est merveilleux. C’est woooooowwwww… Il n’y a pas de mot d’ailleurs pour dire ça…

J’espère vraiment que vous pourrez connaître ça et je crois vraiment que vous êtes capable d’y arriver. N’hésitez pas à écouter mes conseils ou à vous faire aider par d’autres personnes.

Guéri de la boulimie, je suis plus souvent en forme

Aussi, c’est vrai que physiquement je me sens moins fatiguée. Je suis beaucoup plus en forme parce que c’est épuisant les crises, après les crises c’est épuisant de devoir tout ranger parce qu’on a mit du « bordel ». En plus j’étais boulimique vomitive donc il fallait nettoyer les toilettes, surtout quand  j’habitais chez mes parents où il fallait que je m’arrange pour que ce soit toujours nickel, qu’il n’y ait pas de traces. Tout ça est quand même épuisant, ça demande du temps et beaucoup d’énergie. Maintenant c’est du temps et de l’énergie que j’ai pour d’autres choses, faire des choses qui me plaisent vraiment et pas des trucs à ranger et nettoyer. C’est du temps que j’ai pour me sentir libre et faire plein de choses, ça c’est merveilleux.

Cliquez sur le lien pour voir la 3ème vidéo.

Voici les liens pour accéder aux autres parties

Pendant / Après ma boulimie (partie 1 )

Pendant / Après ma boulimie ( partie 3 )

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