Comment s’apprivoiser lorsqu’on se déteste ?
Vous détestez votre corps ? Vous aimeriez tellement qu’il soit différent, vous faites tout pour le changer mais cela n’est jamais assez pour vous ? Et tout ça vous entraîne beaucoup à faire des crises de boulimie ? Vous apprendrez justement dans cet article comment s’apprivoiser et apprivoiser son corps lorsqu’on se déteste.
Cet article nous est gentiment proposé par Chantal du blog Ambition et Réussite. N’hésitez pas à aller faire un tour sur son blog, il est riche de conseils pour réussir sa vie, quelque soit le domaine, et en particulier la santé.
Vaste sujet que celui-ci mais je vais essayer de vous apporter des pistes à exploiter pour vous apprivoiser.
Tout d’abord, merci à Magali de m’avoir invitée sur son blog “Sortir de la Boulimie”. Ces conseils sont très précieux puisqu’elle a vécu cette épreuve. Elle est donc tout à fait qualifiée pour en parler !
Moi je vais m’exprimer en tant que Conseillère en Santé Holistique. Je me suis occupée de personnes qui détruisaient leurs corps que ce soit avec “la bouffe”, l’alcool, la drogue etc.
Toutes, absolument toutes ont un point commun
L’autodestruction pour ne pas avoir su gérer leurs émotions lors d’évènements traumatisants.
Alors, pour se sentir plus fort, pour avoir moins peur, pour se faire aimer des autres, pour avoir la force de se révolter, pour faire comme si tout allait bien, pour oublier, pour s’autoriser à lâcher, pour être plaint et avoir l’impression d’exister, pour se punir, pour se sentir moins coupable, pour faire comme les autres, pour avoir une place même moche, même avilissante, pour se faire mal parce qu’on se déteste, qu’on se croit inutile, sans aucune valeur etc.
Ces personnes ET PEUT ETRE TOI, AMI LECTEUR, vous allez chercher un palliatif à vos souffrances mais le problème de fond n’étant pas résolu, “la béquille” choisie s’avère très vite insuffisante. Il en faut plus, toujours plus pour “oublier” ce qui fait mal au fond de vous. Et c’est la spirale d’autodestruction du SEUL VERITABLE AMI que vous avez pour toute votre vie : VOTRE CORPS !
Pourquoi est-il votre SEUL véritable ami ? Parce qu’il ne vous quitte jamais !
Que vous l’aimiez ou pas, que vous le maltraitiez ou pas, il est là, fidèle. Il subit vos maltraitances, essaie de vous “parler” au travers des maladies ou des accidents que vous déclenchez par votre mécanisme d’autodestruction.
Si vous ne vous sentez pas de l’aimer, AU MOINS RESPECTEZ-LE pour tous les services rendus :
- Arrivez-vous à vous lever le matin ?
- Avez-vous des dents à brosser ?
- Pouvez-vous marcher ?
- Voyez-vous ? Sentez-vous ? Entendez-vous ?
- Etes-vous capable de parler ? De crier ? De pleurer ? Etc..
Si c’est difficile de vous sentir beau ou belle… DEVENEZ CONSCIENT de tous les gestes que vous êtes en capacité d’accomplir chaque instant grâce à cette belle mécanique qu’est votre corps.
C’est déjà un PREMIER PAS vers une certaine reconnaissance.
En reconnaissant toutes vos capacités physiques (sans pour l’instant vous demander si vous aimez ou pas, simplement “faire un état des lieux”), vous allez commencer à changer votre regard. A ce stade qui peut vous paraitre anodin, vous avez déjà fait UN GRAND PAS : vous pouvez dire MERCI à votre corps.
Renouveler cet exercice de prise de conscience autant de fois qu’il est nécessaire.
Puisque votre corps est une belle machine bien utile pour faire certaines choses dans votre quotidien, commencez à mieux l’entretenir comme vous le feriez avec votre voiture tout aussi utile pour vos déplacements.
Donnez-lui les bons ingrédients pour qu’il puisse être de plus en plus opérationnel.
MAIS pour que çà marche, il faut déjà commencer par ACCEPTER d’avoir un problème de dépendance, ACCEPTER d’avoir cette béquille que vous finissez par détester même si vous en avez encore besoin.
En reconnaissant cet état, c’est un AUTRE GRAND PAS de franchi pour avoir la capacité à transformer certaines choses, petit à petit, le plus possible dans la douceur.
Il est tout-à-fait conseillé de vous faire accompagner pendant cette période par un professionnel. Comme pour tout changement, les vieilles habitudes ont la peau dure et il est normal d’avoir besoin d’un soutien physique, psychologique et émotionnel.
Quand je parle de “bons ingrédients”, il y a bien sûr l’alimentation qui doit être revue en fonction de votre dépendance. Je ne peux ici vous donner ce qui serait bon pour vous puisque la nouvelle façon de s’alimenter doit être vue en fonction de différents facteurs :
- A quel niveau êtes-vous dans votre problématique
- Quelle est votre envie de modifier ce comportement
- Votre regard sur les aliments… ce que vous aimez ou pas…
- Votre environnement, Vos habitudes sociales (même si elles sont quasi inexistantes…)
Tout rentre en ligne de compte pour vous aider au mieux et personnaliser votre mode alimentaire. En tous cas, c’est comme çà que j’ai toujours travaillé avec mes clients et le résultat était très intéressant.
Il y a aussi une notion très importante pour le respect de votre corps : c’est de prendre soin de sa “carrosserie” c’est à dire, là aussi, de prendre le temps (au lieu de bâcler cet entretien) de le laver avec des produits que vous aimez, puis de bien le sécher avec une serviette au tissu moelleux, de mettre de la crème mais pas n’importe comment :
Vous mettez de la crème sur votre corps en le remerciant d’être si utile (vous n’en êtes pas encore au stade de l’aimer… soyez déjà conscients de son utilité), sur votre visage, pas forcément parce que vous le trouvez beau mais, pour le protéger du froid hivernal, du chaud de l’été etc.
Vous devrez probablement, dans un premier temps, passer par la volonté d’accomplir ces gestes mais FAITES-LE sur un mois sans aucun à priori, simplement pour l’expérience et vous verrez au bout de ce mois comment vous vous sentez.
Dans le même esprit, vous “habillerez” votre carrosserie, non pas, en trois mouvements en prenant ce qui vous passe sous la main MAIS en vous demandant de quelle humeur vous êtes ?
- Si vous vous sentez d’humeur massacrante, obligez-vous à mettre de la couleur
- Si vous vous sentez de belle humeur, passez à l’étape supérieure et mettez ce qui vous plait le plus dans votre garde-robe.
Vous voyez où je veux en venir ?
Vous apprivoiser en partant d’un regard différent basé sur l’utilité de votre corps.
Comme cela implique moins le niveau émotionnel, c’est plus facile à faire. “Vous ne le faites pas pour vous, vous le faites pour votre corps”
Ainsi, petit à petit, vous vous apprivoisez et l’étape suivante sera de le faire pour vous.
Soyez rassurés, si vous faites bien ces “exercices”, vous verrez que le reste suivra sans même vous en rendre compte ! Le champ des possibles est ouvert.
Ensuite ou en parallèle, suivant ce que vous vous sentez de mettre en place, le plus gros du travail pour vous libérer de votre “béquille” sera d’explorer vos émotions.
Comme pour votre corps physique, commencez par les accepter pour OSER les regarder en face.
Il y a différentes méthodes pour apprendre à gérer ses émotions mais retenez surtout qu’il est IMPORTANT de les vivre pleinement pour les “sortir” de votre corps.
“Une émotion mal vécue et gardée tout au fond de votre mémoire, c’est du POISON que vous vous distillez à l’infini”
Très prochainement, je vais sortir les deux prochains livrets de mon “Jeu de Soi” et l’un des sujets est justement celui sur les émotions. Je vous invite à le télécharger dès sa parution, il sera GRATUIT pendant un mois seulement.
Là aussi, je ne peux que vous conseiller d’être accompagnés dans ce travail émotionnel pour apprendre à le faire SANS vous blesser. Certaines émotions, accumulées depuis des années au fil des évènements traumatisants pour vous, deviennent de véritables bombes émotionnelles à lâcher. Vous devez absolument le faire en vous sécurisant.
De plus, il est rassurant, une fois l’émotion vidée, d’en parler et de se sentir épaulés.
Lorsque vous aurez appris, vous pourrez le faire au fur et à mesure qu’une émotion trop forte arrivera de façon tout à fait autonome.
Le travail sur les émotions vous ouvrira les portes pour faciliter la “révision” de ce qui a de la valeur pour vous :
- Qu’y-a-t-il à garder dans votre vie
- Qu’est ce qui est à changer
- Qu’est qui n’est plus d’actualités etc.
Et là, vous pourrez CONSTRUIRE ce que vous désirez vraiment, POUR VOUS et non plus pour faire plaisir à d’autres…
Vous serez en capacité à reconnaitre vos qualités plutôt que vos défauts.
D’ailleurs, comme vous êtes certainement admiratifs de certaines personnes de votre entourage “bien mieux que vous” ! Je vous invite à chercher leurs défauts (écoutez ce que leur entourage dit) non pas pour les juger MAIS pour vous prouver que VOUS ETES COMME TOUT LE MONDE.
C’est le début de VOTRE LIBERTE EN TANT QUE PERSONNE A PART ENTIERE !
Cette nouvelle étape mérite tout-à-fait de vous remercier et de vous offrir un cadeau.
Puisque vous vous détestez, mettez-vous en relation avec tout ce qui est beau. Mettez en place des activités qui vont vous guérir (GAI-RIRE) de votre agressivité envers vous-même et vous remettre dans une belle énergie créative comme :
- Le dessin
- La peinture
- La sculpture
- Le chant (solo et/ou chorale)
- Le théâtre
Tout ce qu’on nomme “L’Art Thérapie”. Oh ! et un autre conseil : la relation aux animaux fait des miracles pour réconcilier l’homme à lui-même comme le cheval… les dauphins…
Voilà, je pense que vous aurez compris qu’il s’agit d’un profond changement à opérer pour sortir de votre dépendance, aussi SOYEZ TOLERANTS ET GENTILS AVEC VOUS – Accompagnez-vous comme vous le feriez avec un enfant qui apprend à marcher : s’il tombe, vous l’encouragez à se relever et à continuer…
s’il réussit, vous le félicitez et vous êtes fiers de lui !
Je vous souhaite une belle transformation, reste à votre écoute si vous avez besoin de conseil au travers de vos commentaires et encore merci à Magali pour toute l’aide qu’elle vous apporte au travers de son vécu qu’elle a accepté de mettre sur son blog.
N’hésitez pas à partager cet article auprès de vos connaissances et de vos réseaux sociaux, ainsi vous aiderez quelqu’un qui, comme vous, vit mal sa raison d’être.
Chantal du blog Ambition-et-Reussite.com, avec cœur et compassion.