Comment nourrir une poule ?
Aujourd’hui en France, adopter une poule en zone urbaine notamment fait de nombreux émules. Si l’idée séduit de plus en plus les citadins, c’est que se lancer dans l’adoption de gallinacés sur https://www.magalli.fr est idéal pour avoir des œufs frais régulièrement, éliminer et valoriser les déchets organiques. Sveltes, plus ou moins élancées, gracieuses, au plumage et à la crête des plus esthétiques, calmes et posées, elles sont des animaux domestiques très sociables. Pour autant, il ne suffit pas d’adopter des poules pour créer sa basse-cour et suivre la tendance « hobby farming ». Pour qu’elles puissent pondre chaque matin et rester en bonne santé, mieux vaut veiller à leur donner une alimentation de choix.
Nourrir une poule : les aliments complets
Si la poule est omnivore, est gourmande et mange de tout, mieux vaut qu’elle ait une alimentation parfaitement équilibrée. Pour cela, il existe des aliments très complets adaptés aux poules. Riches en protéines, en énergie, en vitamines et en minéraux facilement digestibles, il suffit de suivre les recommandations du fabricant dépendamment de l’âge de la poule pour assurer son développement (des aliments sont spécialement formulés pour les poussins). Et pour éviter de donner d’éventuels produits non désirés, il existe sur le marché une alimentation saine issue de l’agriculture biologique. Constitués de produits naturels, dépourvus de produits chimiques, d’OGM notamment, ces produits permettent à la poule de continuer à pondre sereinement de bons œufs frais.
Nourrir une poule : les « déchets »
Si la majorité de son alimentation se compose d’un mélange de graines concassées, de calcium particulaire, de protéines végétales et de granulés pour satisfaire les besoins journaliers de la poule, elle peut aussi en complément se délecter des restes de repas notamment. Une poule mange jusqu’à 150 kg de déchets organiques par an : une famille de 4 personnes peut ainsi réduire d’un tiers le volume de ses poubelles et tendre vers le « zéro déchet ». À noter que ces déchets ne peuvent se substituer aux aliments spécialement formulés et ne viennent qu’en complément pour éviter les carences nutritionnelles.
Les déchets de cuisine
Certains restes de préparation peuvent tout à fait servir de compléments dans l’alimentation de la poule. En cela, les épluchures de légumes et de fruits, les restes de salade, les restes de charcuterie, les croûtes de fromage, les restes de plats « fait maison », les coquilles d’huîtres et les œufs broyés ou encore le pain mouillé sont bons pour la poule. À noter qu’en revanche, les feuilles de poireaux, les peaux de banane, d’agrumes et de kiwi, les pelures d’oignon, le céleri, le pain moisi, les trognons de choux, les restes de repas salés ou épicés sont à bannir de l’alimentation d’une poule. Ces derniers aliments étant quant à eux toxiques pour la poule.
Les plantes et nuisibles du jardin
La poule aura raison des mauvaises herbes, des fruits trop mûrs tombés au sol, des limaces, des larves et autres nuisibles au jardin. Un gain de temps et d’effort non négligeable pour avoir un beau jardin sans recourir à l’utilisation de certains produits chimiques. Pour autant, il convient de protéger le potager, les nouvelles plantations et les semis en installant une petite clôture à mailles fines pour repousser les poules. Et pour cause, ces derniers font également leur bonheur.